Les services de la Société de transport de Montréal sont chamboulés lundi en raison de la grève des employés d'entretien. Est-ce que le transport en commun devrait être considéré comme essentiel? Le droit de grève devrait-il être repensé?
Le projet de loi 89 du ministre du Travail, qui vise à considérer davantage les besoins de la population en cas de grève ou de lock-out, pourrait s'appliquer dans une situation comme celle-ci.
Écoutez la chronique de Luc Ferrandez au micro de Patrick Lagacé, lundi.
«Est-ce que c'est un bon objectif? Les syndicats disent que s'il fait ça, il leur enlève tout pouvoir de négociation. L'employeur va être mort de rire parce qu'il sait que, si la grève dure trois jours, le ministre va lever la main et dire que la grève est finie.»