La construction massive de logements neufs par le privé pourrait ne pas contribuer à régler la crise et même nuire aux ménages moins nantis.
C'est la conclusion à laquelle arrive l’Institut de recherche et d’information socioéconomiques (IRIS) qui a publié une nouvelle étude à ce sujet jeudi.
Écoutez Hélène Bélanger, auteure de l'étude et professeure au département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM, faire le point à La commission.
«Ce n'est pas de construire moins, mais c'est de construire mieux. C'est-à-dire de construire pour les ménages qui en ont le plus besoin. Construire du logement à but non lucratif, ce qui va répondre aux besoins des ménages à faibles et modestes revenus. Quand on parle de logements à but non lucratif, on peut penser à coop d'habitation, mais aussi à du logement social, du logement public où les ménages payent seulement un pourcentage de leurs revenus. Et pourquoi c'est avantageux? Car il n'y a pas une visée de profit pour ces unités de logement.»